Visite d’entreprise : La Brosserie Mécanique de l’Est

Régulièrement, les élus de la Communauté de Communes rendent visite à ceux qui font l’économie de la Porte des Vosges Méridionales.

La Brosserie Mécanique de l'Est (BME)

Forte de plus d’un siècle d’existence, la Brosserie Mécanique de l’Est (BME) continue de se développer sur son nouveau site de production au Val-d’Ajol. L’entreprise compte de prestigieux clients et propose une gamme de produits illimitée.

 

La Brosserie Mécanique de l’Est (BME) a beau être une vieille dame de 101 ans, elle n’a pas pris une ride. La société fondée à Vecoux en 1918 poursuit aujourd’hui son activité au Val-d’Ajol. Avec plus de clients, un chiffre d’affaires qui grimpe de 8 % par an depuis 2009 et une superficie presque triplée. Autrement dit, tout va bien. « Nous avons profité de notre déménagement pour étoffer notre stockage. Le client peut être livré plus vite », note Fabien Defranoux, le gérant depuis 2012. Avec le déclin du textile vosgien, la Brosserie Mécanique de l’Est s’est orientée vers les brosses techniques et travaille dans tous les secteurs de l’industrie. En offrant des produits « au cas par cas » pour combler ses 650 clients dans le monde entier. Dans tous les domaines, de Rolex à Louis Vuitton, en passant par Toyota, Danone ou Michelin. Soit quelque 160 000 livraisons annuelles.

 

La brosserie emploie quatre personnes au Val-d’Ajol, dans des locaux en location-vente auprès de la Communauté de Communes de la Porte des Vosges méridionales. Une opération à 435 000 € sur 130 mois. « Nous avons toujours été la plus petite brosserie de France », explique Bernard Defranoux, l’un des anciens gérants de l’entreprise familiale. « Cependant. nous avons été les deuxièmes à avoir notre site internet » Un détail ? Pas du tout. En déposant le nom de domaine « brosse.com », la BME a réussi un joli coup. Les recherches en ligne, quel que soit le type de brosse, renvoient souvent sur l’entreprise.

 

Sur de bons rails, la brosserie ajolaise entend encore poursuivre sur sa lancée. Le fait d’offrir un nombre quasi illimité de références, du fait de sa politique du « cas par cas », fait sa force. Deux cents nouvelles entreprises font appel à ses services chaque année. D’autres, à l’inverse, proposent des technologies qu’ils souhaitent commercialiser, comme récemment un ancien candidat au concours Lépine. Un gage de confiance et de qualité. Un début d’explication à cette longévité.

 

Source Vosges Matin